Le chemin vers le succès est dur, long et semé d’embûches. Pour avoir de la réussite, le talent et les entraînements ne suffisent pas. Il faut aussi de bonnes infrastructures, de bonnes conditions d’entraînement et un bon encadrement. Un soutien financier adapté est aussi nécessaire. Sinon, le chemin vers les sommets est quasi impossible. C’est précisément là qu’entre en jeu le soutien des sociétés suisses de loterie.
Les deux sociétés suisses de loterie, Swisslos et la Loterie Romande, apportent chaque année un soutien indispensable au sport suisse et à ses succès. En effet, une part importante de leur bénéfice net est versée au sport amateur et élite. En 2018, leur contribution s’est élevée à un total de 153 millions de francs. Ces ressources sont destinées, d’une part aux commissions cantonales du sport, d’autre part au sport national par l’intermédiaire de la Société du Sport-Toto, qui redistribue les montants reçus à quatre bénéficiaires?: Swiss Olympic, le football suisse (ASF et SFL), le hockey sur glace (Swiss Ice Hockey Federation) et la Fondation de l’Aide sportive suisse.
En tant que fédération membre de Swiss Olympic, Swiss Athletics bénéficie également d’un montant de la loterie. Il représente environ 17?% du budget global de la fédération. Peter Bohnenblust, Directeur de Swiss Athletics, explique l’importance de cette somme pour l’avenir?: «?L’argent des loteries est avant tout employé pour alimenter nos concepts de promotion du sport de performance. Le soutien direct aux athlètes, le défraiement des entraîneurs nationaux et l’utilisation des infrastructures dans les centres nationaux de performance sont trois bons exemples. Sans cet argent, le soutien aux athlètes devrait être fortement diminué ou ciblé sur quelques-uns seulement. Le « High Performance Lifestyle » ne serait plus possible pour le gros de nos Swiss Starters et World Class Potentials. Seuls quelques rares athlètes pourraient évoluer au meilleur niveau européen et mondial. La densité de performance à haut niveau ne pourrait tout simplement pas être maintenue à long terme.»
(pd)